mardi 3 janvier 2012

Histoire positive ...

Deux hommes, tous les deux gravement malades, occupaient la même
chambre d'hôpital.
L'un d'eux devait s'asseoir dans son lit pendant une heure chaque
après-midi afin d'évacuer les sécrétions de ses poumons, son lit
était à coté de la seule fenêtre de la chambre.
L'autre devait passer ses journées couché sur le dos. Les deux
compagnons d'infortune se parlaient pendant des heures. Ils
parlaient de leurs épouses et de leurs familles, décrivaient leur
maison, leur travail, leur participation dans le service militaire
et les endroits ou ils avaient été en vacances.
Et chaque après-midi, quand l'homme dans le lit près de la fenêtre
pouvait s'asseoir, il passait le temps à décrire à son compagnon de
chambre tout ce qu'il voyait dehors.
L'homme dans l'autre lit commença à vivre pendant ces périodes
d'une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les
activités et les couleurs du monde extérieur.
De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac, les
canards et les cygnes jouaient sur l'eau tandis que les enfants
faisaient voguer leurs bateaux en modèles réduits. Les amoureux
marchaient bras dessus, bras dessous, parmi des fleurs aux couleurs
de l'arc-en-ciel, de grands arbres décoraient le paysage et on
pouvait apercevoir au loin la ville se dessiner.
Pendant que l'homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails,
l'homme de l'autre coté de la chambre fermait les yeux et imaginait
la scène pittoresque.
Lors d'un bel après-midi, l'homme près de la fenêtre décrivit une
parade qui passait par-là. Bien que l'autre homme n'ait pu entendre
l'orchestre, il pouvait le voir avec les yeux de son imagination,
tellement son compagnon le dépeignait de façon vivante.
Les jours et les semaines passèrent.
Un matin, à l'heure du bain, l'infirmière trouva le corps sans vie
de l'homme près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil.
Attristée, elle appela les préposés pour qu'ils viennent prendre le
corps.
Dès qu'il sentit que le moment était approprié, l'autre homme
demanda s'il pouvait être déplacé à coté de la fenêtre.
L'infirmière, heureuse de lui accorder cette petite faveur,
s'assura de son confort, puis elle le laissa seul.
Lentement, péniblement, le malade se souleva un peu, en s'appuyant
sur un coude pour jeter son premier coup d'oeil dehors.
Enfin, il aurait la joie de voir par lui-même ce que son ami lui
avait décrit. Il s'étira pour se tourner lentement vers la fenêtre
près du lit.
Or, tout ce qu'il vit, fut un mur !
L'homme demanda à l'infirmière pourquoi son compagnon de chambre
décédé lui avait dépeint une toute autre réalité.
L'infirmière répondit que l'homme était aveugle et ne pouvait même
pas voir le mur.
Peut-être a-t-il seulement voulu vous encourager, commenta-t-elle.
Épilogue :
Il y a un bonheur extraordinaire à rendre d'autres heureux, en
dépit de nos propres épreuves.
La peine partagée réduit de moitié la douleur, mais le bonheur, une
fois partagé, s'en trouve doublé.
Si vous voulez vous sentir riche, vous n'avez qu'à compter, parmi
toutes les choses que vous possédez, celles que l'argent ne peut
acheter.
Aujourd'hui est un cadeau, c'est pourquoi on l'appelle présent.
Faites passer
Mel!

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